Les Châteaux en bordure de la Dordogne.
Les Châteaux qui bordent la Dordogne.
La Dordogne serait la rivière qui compte le plus de châteaux de toutes les rivières ou fleuves en France; ceux sont de petits châteaux qui n'ont rien à comparer ou à voir avec les châteaux de la Loire.
Belcastel.
Château de Cieurac, commune de Lanzac.
Château de Cieurac, section de commune de Lanzac. Ce château a longtemps abrité une maison de repos et sous l'Ancien Régime, il a appartenu aux Salès; à la fin du siècle dernier, il a était la propriété de l'amiral de Marqueyssac; il a brûlé en 1887; mon grand-père paternel a travaillé à sa reconstruction. Il était "carrier", c'est à dire qu'il taillait les pierres après les avoir extraites des blocs de rocher ensuite, il reconstruisait le château avec. Il gagnait, à cette époque, un sou par jour. Ma grand-mère y travaillait aussi; elle était cuisinière. Quand à mon père, quand il était enfant, il allait jouer dans le parc avec le fils du châtelain dont j'ai eu l'honeur de connaître un jour d'été 1968; il s'appelait Alain De Chevily. Il était directeur d'une usine à Bruxelles. Pour mon père ça été un choc. Ils se sont embrassés très émus. Les souvenirs d'enfance, ils comptent! Ce château possédait, à l'époque, le plus grand, le plus beau parc de la vallée de la Dordogne, d'après les dires de mon père.
Une anecdote: grace à l'amiral, mon père et mes deux oncles ont pu faire leur régiment dans la marine et de faire ainsi le tour du Monde. Un de mes oncles avait fait la guerre de 1914 dans un soumarin de poche, ils étaient que 7 à bord.
L'entrée du château avec des travaux de rénovation.
Et des vues sur le bourg de Cieurac où se situe l'entrée du château.
Le château de Castelnau à Bretenoux. C'est une forteresse médiévale qui domine le village de Prudhomat.Il se situe proche du confluent de la Cère et de la Dordogne.Il fût construit au XI° siècle.
Une autre vue sur le château de CASTELNAU.
Ce château se situe sur la commune de Cressensac, en limite du département de la Corrèze.
Ma cousine, mon fils et moi-même devant le château.
Ma femme, ma cousine et mon fils devant le château, après l'avoir visité.
Une petite histoire sur ce château.
Voisi une monographie du château de Chausseneige.
Ce lieu-dit est situé sur un pech au Nord-est de Cressenssac, il était en limite avec le département de la Corrèze. Il est perdu au milieu des arbres. Il devait avoir pour nom à l'origine Cassonolium ou Cassagnolium qui donne Chasseneuil ou, par déformation Chaussenejous ou Chauzenejouls, aujourd'hui Chausseneige.
Les premiers seigneurs étaient sans doute les vicomtes de Turenne, après, les religieux d'Obazine.Ensuite, ce fut la famille Galvanh et cette seigneurie, par alliance, passa la seigneurie aux Meynard. Les derniers nobles donc, les deux dernières demoiselles De Meynard n'étant pas mariées décidèrent de faire don de leur propriété à ma cousine moyennant que celle-ci les prenne chez elles à Souillac jusqu'à leur fin de vie, ce qui fut fait.
Pourquoi ma cousine germaine? Parce que son père qui était mon oncle, un frère à ma mère, a été métayer et a habité avec sa famille, dans la ferme qui servait de métairie du château. Il y a vécu jusqu'à son décès.Mon oncle était également garde assermenté sur la propriété du château qui faisait 350 hectares au début.
Une anecdote au sujet de mon oncle.
Un jour, dans les années, 1963-1965, mon cousin François, le fils de mon oncle qui vivait avec son père à la métairie du château, vient me chercher à Souillac, chez mes parents pour m'amener faire un tour en voiture jusque chez lui. C'était le matin et en arrivant, mon oncle nous invita à un petit déjeuner. Il attrapa une grosse tourte de pain puis un camembert, fait par lui. C'était un vrai délice.
A la métairie il y avait, construit en briques, un très grand four à pain bâti en face de cette métairie.
Mon oncle chauffé son four à pain avec des genièvres et des buisson; son pain avait un parfum et une saveur que je n'ai pas trouvé ailleurs, quand au fromage, voici comment il faisait :
Quand il avait cuit son pain, il laissait son four se reposer et après une fin de chaleur, il plaçait ses camemberts qu'il faisait lui- même avec le lait de ses vaches. Je ne sais pas combien de temps il laissait ses fromages dans le four, mais il les retirait ensuite pour les déposer dans sa cave. C'était comme des coulommiers, mais alors, c'était vraiment un délice; ça c'était du vrai "BIO"!
Il avait aussi beaucoup de volaille et dans une grande panière à pain , il y déposait plusieurs douzaine d'oeux avec plusieurs truffes et il faisait depuis longtemps des omelettes d'oeufs, mais sans truffes; le parfum de la truffe ayant gagné l'intérieur des oeufs grâce à leur coquille poreuse. Il y avait, dans la propriété du château beaucoup de chênes truffiers.
Cela se passait bien avec mon oncle, sa femme et ses quatre enfants. Je me rappelle d'avoir mangé au château, dans la salle d'Armes avec mes parents, mon oncle et une tante qui demeurait à Cressensac et qui venait au château chaque semaine pour aider ces demoiselles.
Plus tard, lorsque les demoiselles demeuraient chez ma cousine à Souillac, l'une d'elle m'a dit que sa noblesse, sa famille remontait avant l'an mil.
Ce château actuel vu du ciel.
Une note: Archive : René ROL.
A propos de la Vicomté de Turenne.
Le différent qui exista au XI° siècle entre Turenne et de CASTELNAU :mérite d'être signalé.
Dès le XI° siècle les Barons de Castelnau sont les plus puissants Seigneurs du Quercy; ils ne prêtent hommage qu'aux Comtes de Toulouse et s'intitulent fièrement les seconds barons de la Chrétiennetée. En 1184 Raymond de Toulouse donne au Vicomte de Turenne la suzeraineté de Castelnau.
Le Baron n'accepte pas l'humiliation et reporte son hommage sur Philippe Auguste, Roi de France. Une guerre sans merci éclate entre Turenne et Castelnau. Le Roi Louis VIII intervient . Sa sentence d'arbitrage tranche en faveur de Turenne; bon gré, mal gré, le Baron s'incline.
La redevance est d'ailleurs, toute symbolique, Castelnau devant donner à son souverain... un oeuf, tous les ans, en grande pompe. Un attelage de quatre boeufs blanc transporte à Turenne, un oeuf frais pondu.
Une seconde note: Le Château de la Vicomté de Turenne.
Dès les premiers temps de la féodalité, Turenne à sous sa dépendance 1200 villages et bon nombre d'abbayes.
La Vicomté, dans sa gloire, jouit d'enviables privilèges tout comme le Roi de France.
Les Vicomtes agissent en véritable souverains, anoblissant à leurs guise, créant offices et consulats, battant monnaie, levant les impôts.
Louis XIV fit ensevelir à Saint-Denis à coté de DUGUESCLIN, celui que Napoléon a considéré comme le plus grand Capitaine des temps modernes.
Les habitants de la Vicomté sont dispensés des tailles qui pèsent sur les roturiers français.Cet âge d'or a une fin.
Au XVIII° siècle, un Vicomte en proie à de gros embarras financiers, décide de vendre ses privilèges à Louis XV, pour la somme de 4.200.000 livres.
A partir de cette époque Turenne fait partie du Royaume de France.
Le château de Montal. Ce château médiéval et Renaissance se situe sur une colline qui domine la Bave. Il a été construit en 1534.
Autre vue sur le château de Montal.
Capdenac le Haut.